samedi 8 octobre 2011

Energies


On va manquer d'énergie, surtout si ces braves pays émergents continuent à émerger et parce que la production d'hydrocarbures va au mieux stagner. C'est sûr. Suivez par exemple un des sites parlant du peak-oil (pic de production de pétrole, probablement passé). En gros, dans cinquante ans au mieux, plus de pétrole. Le nucléaire ? Il va falloir décroître (supprimer, ce sera difficile, et long quoi que l'on choisisse de faire). Les hydrocarbures « nouveaux » et non conventionnels comme les schistes bitumineux ? Pas très propre. On a encore du gaz pour un moment, merci les Russes.
Il reste les négawatts (l'économie d'énergie ; isoler les maisons, mais aussi moins transporter – tiens, j'ai entendu cela dans la bouche d'Arnaud), la biomasse, les énergies renouvelables (soleil, vent, courants marins). Nous n'aurons pas le choix : la consommation d'énergie par habitant va décroître, les sources vont changer. Mieux vaut y travailler maintenant qu'attendre et subir. Bien sûr il y aura plein d'argent pour expliquer que ce sont des délires d'écolos. Mais ce n'est pas vrai.
Le problème est que si l'on se réveille seulement quand le prix de l'essence aura triplé, il sera trop tard, on aura beaucoup de mal. En tous cas, le libre marché ne s'en sortira pas tout seul.

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