samedi 26 mai 2012

Débat du 24 mai à Bièvres : quatre thèmes

Le social et l'économique

Cette section présente à peu de choses près mon intervention le 24 mai 2012 lors de la réunion publique à Bièvres. 
La période actuelle est fatigante pour celles et ceux qui sont concernés par les enjeux actuels et choisissent de comprendre et d'agir. Je réalise ces jours-ci qu'il y a une contre-partie à ce travail : il ne se passe pas de jour ou presque où je ne croise un éclairage nouveau (au sens ignoré ou négligé jusqu'ici), souvent significatif. Pour moi – parmi bien d'autres - , je suis concerné par plusieurs questions : « qui a le pouvoir » et « mais c'est quoi, ce bazar où nous sommes ». Autrement dit par le Pouvoir et l'Intelligence ; par comprendre et pouvoir. On dit banalement que l'intelligence est nécessaire au pouvoir. Depuis longtemps, l'intelligence tout court ne m'intéresse guère. J'ai été chercheur en physique, en intelligence artificielle, analyste des performances industrielles, j'ai cherché à dimensionner des équipes, des tuyaux d'eau des tuyaux d'air, des poteaux en bois. A chaque fois, ce n'était pas la même chose qu'il fallait comprendre et mon « intelligence » passée se manifestait comme assez impuissante pour le nouveau défi. Alors, j'ai pris deux partis, l'un sage et l'autre fou. Le parti sage est de réaliser que « comprendre », ce qui est l'objet de l'intelligence, est un verbe transitif : il faut dire ce que l'on comprend ou ce que l'on cherche à comprendre ; sinon, on est n'est qu'un fat, un imbécile heureux, pas assez intelligent pour savoir qu'il ne comprend pas tout, notamment pas ce qu'il devrait comprendre. J'avais depuis longtemps distingué l'intelligence de type Métis (habileté, notamment à dominer les autres) et celle de type Thémis (capacité d'en comprendre assez pour résoudre les problèmes). Lundi dernier, j'ai écouté un exposé de Patrick Villeret à la Bourse du travail où il a développé un argument similaire concernant Pouvoir. Le Pouvoir, substantif, prend lui aussi un sens moins magique lorsqu'on examine le verbe : pouvoir quoi ? Le Président de la République peut beaucoup, mais pas tout : il y a les autres pouvoirs institués, il y a les marchés, il y a le peuple, il y a la nature. Chacun à sa manière peut faire ou bloquer certaines choses, pas tout, même le peuple, même la nature, si l'on accepte l'idée de s'en distinguer sans s'en retirer. Le truc qui peut tout est une idée, que l'on peut penser « réalisée » quelque part, qui ne nous concerne pas ici, on ne cause pas théologie. Ces temps-ci on s'intéresse plutôt au pouvoir législatif, que l'on espère être davantage qu'une courroie de transmission de l'exécutif, mais un autre contributeur à cette espérance dont le Président est une pièce importante. J'ai annoncé un second parti, fou celui là : c'est celui d'être un honnête homme ; pas au sens d'un type pas trop malhonnête, au sens du XVIIème siècle, rendez-vous compte : pas tellement au sens d'un type bien élevé non plus ; au sens d'une personne qui peut, moyennant quelques efforts, comprendre l'essentiel de ce qui est humainement entendable et le concerne, lui et quelques cercles de ses semblables. Bien sûr c'est plus difficile aujourd'hui qu'il y a quatre siècles. Mais je ne peux me résigner à ne « comprendre » que ce qui est nécessaire à mon patron augmenté de quelques autres leaders et décideurs dont je dépend, ainsi qu'à mon fonctionnement quotidien de base : je veux aussi comprendre, au moins pour partie, d'où je viens et nous venons, ce qui nous conditionne ou nous contraint, ce que nous pouvons vouloir, ce que nous pouvons construire. C'est ma conception exigeante de la vie en général et de la citoyenneté en particulier.
Essayons de comprendre la situation sociale, la situation économique, la dette, la crise, la croissance, tout ça. N'ayez crainte, c'est rapide, mais c'est cette semaine un peu plus complet que la semaine dernière. Tout ça est horriblement complexe, sauf à être un adepte néandertalien de slogans  ou pseudo-solutions usés jusqu'à la corde ? Ou sauf à croire au grand complot ? Voyons voir.
Ce que j'avais déjà compris la semaine dernière.
L'économie de marché a longtemps fonctionné à peu près correctement, à part quelques guerres qui ne sont pas des détails, lorsqu'elle a accepté quelques règles du type de celles de l'accord de Philadelphie. Extrait :
a) le travail n'est pas une marchandise;
b) la liberté d'expression et d'association est une condition indispensable d'un progrès soutenu;
c) la pauvreté, où qu'elle existe, constitue un danger pour la prospérité de tous;
d) la lutte contre le besoin doit être menée avec une inlassable énergie au sein de chaque nation et par un effort international continu et concerté dans lequel les représentants des travailleurs et des employeurs, coopérant sur un pied d'égalité avec ceux des gouvernements, participent à de libres discussions et à des décisions de caractère démocratique en vue de promouvoir le bien commun.
Cet accord reste le fondement de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), organisation beaucoup moins contraignante que celle du commerce...
L'idée, clairement exprimée par Ford notamment et effectivement mise en œuvre, était que les salaires devaient augmenter autant que la productivité. C'est la révolution conservatrice de Reagan et Thatcher qui a fait dériver les choses.



Depuis 1975 et la contre-révolution conservatrice, la dette globale a explosé : pour maintenir leur niveau de vie et leur « rêve américain », l'État fédéral, les États fédérés, les entreprises et les ménages se sont ensemble lourdement endettés (358 % fin 2011). Les uns pour faire bonne figure vis à vis des électeurs, les autres pour maintenir leur niveau de vie, en comptant notamment sur la croissance des prix de l'immobilier, c'est à dire en spéculant sur ces prix. Cela a produit des bulles aux États-Unis, en Espagne, en Chine. Cela a été fait avec la bénédiction de la finance : tant que l'emprunteur reste solvable, le prêteur est content de prêter. Surtout lorsque, comme c'est le cas, c'est lui (banquier) qui crée la monnaie et touche des intérêts sur la monnaie créée par lui-même. Où est passé l'argent ? Par la baisse des impôts et les intérêts de la dette, il est passé dans la poche des 1% des gros revenus. Les gains de productivité ont été confisqués. La part des salaires dans la valeur ajoutée a diminué de 10 % en trente ans.


Résultat : le chômage a augmenté lourdement. Sans parler du fait que la moitié des gens qui sortent de Pôle-Emploi le font sans avoir retrouvé de travail (l'indemnisation n'a qu'un temps).
Mais les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, les dettes ne peuvent croître indéfiniment, les bulles finissent par éclater.

On peut alors à juste titre tenter de relancer la croissance. Mais il est possible que cet effort nécessaire ne donne que des résultats partiels et insuffisants.




En effet, au delà de ce que montre ce graphique, la croissance dans les pays de l'OCDE baisse tendanciellement depuis plusieurs dizaines d'années.

Ici intervient un nouveau phénomène et je vais vous raconter une petite histoire. Depuis fort longtemps, face au risque d'incendie, on peut assurer sa maison : si elle brûle, on sera à peu près remboursé. De même, un producteur de blé peut prendre une sorte d'assurance : si la grêle est forte et au mauvais moment, il pourra, s'il a acheté les produits financiers adéquats et éviter d'être ruiné par la perte de sa récolte. Puis sont apparus d'autres produits financiers : si le prix du blé s'effondre, le cultivateur va toucher de l'argent ; cela fonctionne encore comme une assurance contre des aléas économiques cette fois-ci. Mais, au nom de la liberté, un verrou saute : il n'est plus nécessaire de produire du blé pour acheter des produits qui vont vous enrichir si ce cours baisse. C'est tout à fait comme si vous pouviez assurer non plus votre maison mais celle du voisin contre l'incendie ! L'acheteur de ce type de produit peut être tenté d'utiliser une boite d'allumettes, n'est-ce pas ? Si vous êtes un petit épargnant qui achète des produits financiers (on appelle ça des produits dérivés) permettant de gagner lorsque un prix baisse, vous ne pourrez qu'utiliser votre doigt mouillé. Si la valeur qui sert de référence est la valeur de la dette d'un pays et si vous êtes un gros investisseur opaque et non régulé – cela s'appelle un fond alternatif ou hedge fund – vous pourrez prendre des positions sur cette dette, puis en vendre en masse quoique discrètement, organiser la chute des prix grâce au comportement moutonnier des autres investisseurs et de leurs ordinateurs, et faire fortune sans fatigue sur le dos de ceux qui sont endettés. Ah - ah, disent-ils en haussant les épaules, encore la théorie du complot... Si vous avez la patiente d'écouter par exemple cette vidéo, vous verrez que ce n'est pas du cinéma. C'est bien une cause majeure de l'énorme pression faite sur les peuples du sud de l'Europe, prenant bien sûr avantage de leurs réelles faiblesses. Pour faire passer un mensonge, il faut toujours l'accompagner de quelques vérités. Cette pression peut nous atteindre, notamment par contagion : « nous » avons des créances bien plus importantes sur l'Espagne que sur la Grèce.
Empêcher ces comportements est très simple ; de même que l'on ne peut prendre une assurance sur l'incendie de la maison du voisin, qu'est-ce qui empêche de ne laisser acheter des produits qui rapportent lorsque le prix du blé baisse que si l'on a du blé ? Qu'est-ce qui empêche de ne laisser acheter des produits qui rapportent quand un titre de dette espagnole baisse que si on a des produits fondés sur cette dette, bien sûr en quantité suffisante pour justifier cette soi-disant assurance ? Qu'est-ce qui l'empêche ? La réponse est simple : une liberté sacralisée de concevoir, vendre et acheter n'importe quel produit spéculatif, liberté invoquée par les dirigeants anglo-saxons : MM Cameron et Obama s'il faut dire leurs noms, malgré leurs cotés sympathiques.
Que faire ? Mettre déjà de l'ordre chez nous, se battre pour le faire en Europe, se battre aussi pour le faire sur le marché mondial. Expliquer sans relâche que s'opposer à la spéculation, ce n'est pas être naïf et angélique mais empêcher des comportements malhonnêtes (mettre le feu à la maison du voisin pour laquelle on s'est assuré, pour reprendre la métaphore) qui détruisent aujourd'hui nos voisins, qui nous détruirons peut-être demain nous même si nous ne nous défendons pas.
Il y a une autre explication possible à ces comportements : la dette américaine est énorme, bien plus grande que la nôtre ; en 2013 il ne sera pas facile de financer le déficit américain, le trouble en Europe peut utilement servir de diversion. Une diversion qui protège (et enrichit) au moins les hedge funds. Le désordre financier cherche à sauver sa peau en jouant sur le désordre des autres, voire en le provoquant ; on appelle ça la destruction créative ou "fleurir sur le chaos". C'est bien d'une sorte de guerre qu'il s'agit. François Hollande n'a pas tort de désigner une certaine finance comme l'ennemi. Je ne viens pas de découvrir le caractère toxique de divers produits dérivés ; mais l'articulation de leur usage avec les développements des crises s'éclaire maintenant d'un jour nouveau.
Les grandes entreprises se structurent de plus en plus souvent en distinguant centres de coûts et centres de profits : quand vous vous levez le matin pour aller au boulot dans un champ, dans une usine, dans un hôpital, dans une Mairie, dans un laboratoire, vous êtes un coût, honte à vous ; et bien sûr tout ce que fait l'État est un coût. Si vous faites du marketing, si vous êtes vendeur, financier, vous êtes une source de profit, vous créez de la valeur, honneur à vous, vous êtes du coté du manche, pas de la pelle. Le travail lui-même est improductif, seule l'extraction de plus-value est vraiment productive. Nous somme largement formatés par ces idées, qui sont assurément parfaitement idéologiques. Pensée unique, disiez-vous ? A mon humble avis, la pensée unique est remplacée par une certaine confusion, d'où les idées libérales dominantes (le social coûte trop cher, l'argent "gagné" par les plus riches ruisselle vers tout le monde) ne sont pas exclues mais ne sont plus les seules ni toujours dominantes.
Je résume : la productivité augmente mais ces gains sont confisqués par les plus riches, ils ne vont plus au peuple. La dette a augmenté parce que des ménages ont cru pouvoir compenser leur baisse de revenus salariaux par la spéculation immobilière, ou ont cru pouvoir s'endetter, parce que les États n'ont pas su quoi faire d'autre pour maintenir quelques services, tout en réduisant les impôts des riches. Les règles d'équité sociale (Ford, Philadelphie, Roosevelt, social démocratie) ont été démantelées (un peu moins en France, certes). Les règles de transparence et de contrôle, empêchant les produits financier toxiques d'exister ou de nuire ont été abolies au nom de la liberté, parfois (1985-1986) avec l'étonnante complicité de la gauche ; sans doute avons-nous dépassé le point où nous étions capables de cette erreur.
Alors que faire ? Les grandes lignes des solutions sont souvent assez claires : retrouver la règle d'augmenter les salaires autant que la productivité, lutter contre les produits toxiques, les interdire partout où on le peut, trouver une croissance intelligente, non destructrice de notre environnement ; penser la dette financière en liaison avec la dette écologique et la dette sociale : elles sont inséparables.

Est-ce que les propositions de François Hollande sont adéquates ? Dans une large mesure, oui :
  • renforcer les moyens de financement qui ne sont pas aux mains des spéculateurs,
  • diriger davantage de ressources vers l'économie réelle, vers celle qui crée des emplois,
  • renforcer l'enseignement, la recherche, l'économie numérique,
  • séparer les activités des banques de dépôt de celles qui spéculent, lutter contre les produits toxiques,
  • garantir l'épargne populaire,
  • réduire notre endettement.
Est-ce que la Droite essaierait d'en faire autant ? Non
  • Elle ne lutterait pas contre la spéculation ; elle prendrait au mieux un air légèrement contrit et nous expliquerait qu'il faut bien vivre dans le monde « tel qu'il est », où les spéculateurs ont toutes liberté, mais bien sûr pas les travailleurs, ces paresseux qui s'ignorent. Malgré leurs cravates parfois desserrées, les spéculateurs se couchent tard et même parfois se lèvent tôt ; au moins leurs agents, les traders.
  • Elle ferait diversion sur de faux coupables.
  • Elle créerait de nouveaux impôts, durables pour le peuple, provisoires pour les privilégiés.
Est-ce que les mesures prévues par François Hollande vont suffire ?
Il faudra déjà qu'elle soient effectives ; cela demandera de l'intelligence et du courage, pas seulement de FH mais du gouvernement, des assemblées, des acteurs économiques (non, ce ne sont pas tous des saboteurs), des citoyens.
Il faut surtout, maintenant, qu'une assemblée soit élue qui travaille au changement que nous voulons. Votons pour Maud Olivier.
Si la croissance est insuffisante, il faudra d'autres mesures. Nos élus en seront d'autant plus capables qu'ils seront aidés par la société civile, pas par les lobbys.
Le mouvement social sera nécessaire : si besoin en marchant dans la rue, assurément en renforçant notre intelligence collective, en luttant contre le risque d'isolement des gouvernants, en proposant, en inventant, en travaillant, en nous organisant, en luttant contre ceux qui organisent le malheur des autres et en bénéficient.
En inventant aussi à plusieurs niveaux une société moins frénétique pour les uns et congelée pour les autres, plus paisible, moins destructrice, plus douce, plus égalitaire, plus humaine.
La justice sociale ne s'oppose pas au développement économique ; seule la juste répartition des fruits du travail permet une société durable. La cupidité aboutit à l'endettement insoutenable, au chaos, à la guerre économique ou militaire.
Après cet exposé, un débat a été tenu. Citons ici quelques interrogations ou remarques auxquelles je crois pertinent de donner des éléments de réponse.
« La spéculation, on n'y peut pas grand chose, ce n'est pas l'essentiel, le problème principal, c'est la dette ».
La spéculation aggrave la dette de façon significative ; l'expliquer, la dénoncer sont nécessaires ; y mettre fin est en effet difficile. Il faut notamment convaincre les détenteurs de ressources qui sont de bonne volonté de s'éloigner des pratiques toxiques, de manière à isoler les cyniques. Les exigences des marchés financiers sont pleines de contradictions : soyez solvables, donc diminuez votre dette, continuez à nous servir la rente des intérêts, achetez nous plus des voitures et d'iPad. Pour caricaturer : survivez pour pouvoir continuer à nous enrichir.
« Certes, il y a une bulle immobilière qui éclate en Chine, mais ils ont les reins assez solides (suffisamment de réserves) pour tenir le coup ».
La plupart des Banques chinoises pourront tenir le coup ou être refinancées par le vaste fond souverain chinois, en effet. Mais de nombreux immeubles sont vides et se dégradent avant d'avoir été utilisés et de nombreux chinois qui pensaient s'enrichir sont ruinés. La Chine réussit à croître (un peu moins qu'avant, mais cependant beaucoup), elle ne réduit pas les inégalités – c'est une litote – et ne protège guère le peuple. Leur « communisme » est étrange (LOL). Leur « modèle » n'est pas notre modèle.
« Les anglo-saxons ne peuvent se passer de produits dérivés, leurs économies sont virtuelles ».
Les américains ont aussi une économie réelle et même les britanniques, quoique dans une plus faible mesure. Leurs économies globales dépendent en effet de la confiance dans leurs monnaies, de la défiance dans les autres monnaies, de l'habileté de leurs financiers, ce qui suppose de faire surestimer leur force et sous-estimer celles des autres. Peut-être ne peuvent-ils pas retomber sur terre. C'est certainement notre intérêt de les aider à retomber sur terre, pas de tenter d'être plus virtuels qu'eux. Cela peut même être leur propre intérêt de vivre moins en vendant des illusions.

Trois autres thèmes

Suivent trois autres exposés entrelacés de débats.
Pierre Guyard a parlé de développement durable, d'énergie et de logement notamment. Il a manifesté les lignes de force de nos efforts à venir, esquissé une vision moins productiviste de notre avenir, une croissance intelligente.
Patrick Souchon nous a parlé de culture d'une manière qui fait contraste avec l'idée guindée comme avec l'idée divertissante : comprendre et inventer, avec les neurones scientifiques et les neurones poétiques.
David Ros a principalement parlé du plateau de Saclay, mis en lumière les postures souvent peu crédibles du candidat UMP, identifié des difficultés, dans le cadre d'un projet globalement bienvenu.
Bien sûr je développe plus facilement ma propre intervention que celle des trois autres intervenants. Peut-être pourrai-je en (faire) dire plus. Nous n'étions pas très nombreux (un peu moins de vingt, je crois), mais un vrai débat s'est tenu. Nous avons aussi montré une capacité à préparer et présenter des interventions porteuses de sens, ne rabâchant pas des platitudes, avec des ressources locales. Cela ne remplace pas mais complète utilement, croyons nous, l'intervention de personnes plus célèbres.
Dans la conclusion présentée par Pierre Guyard et David Ros, ils ont insisté sur un point important : élue, Maud Olivier ne pratiquera pas le cumul de mandats ; en revanche, elle maintiendra et développera un réel contact avec les citoyen(ne)s de nos territoires, tant pour partager des expertises que pour exprimer des attentes, dans le cadre de la démocratie participative qu'elle pratique déjà dans un cadre plus local. Ce type de débat peut être une composante de ce travail. Au fait : il faut l'élire, Maud Olivier, pour être cohérents et mettre vraiment en œuvre le changement porté par François Hollande.

1 commentaire:

PS 91 Bièvres a dit…

Une personne m'a dit "Ah bon, c'était une réunion de soutien ? Je croyais que c'était une réunion d'information". D'accord, j'ai abusivement généralisé ma propre position, qui n'efface pas mon esprit critique d'ailleurs. De fait, il y a eu les deux aspects : information et soutien. Les thèmes abordés étaient assez généraux, je crois, mais on a pris la peine de vérifier que l'on convergeait avec Maud Olivier.