vendredi 9 mars 2012

Le socialisme est-il un égalitarisme qui pousse à la paresse ?

Un copain Biévrois m'a fait suivre un courriel, issu de la communication d'un de ces groupes politiques anonymes qui expliquent combien il est préférable pour le peuple de se reconnaître dans les valeurs de droite ; peu importe lequel. Vous pouvez lire cet argumentaire en annexe, à la fin de ce message. J'estime intéressant d'y répondre parce qu'il exprime de manière assez représentative la morale de la juste rétribution de l'effort qui sous-tend la critique d'un « socialisme » présenté comme poussant à la passivité sinon à l'apathie et par là à l'appauvrissement général. Ce débat est d'actualité au moment où le débat fiscal se développe.
Ce discours est actuellement repris par les inénarrables candidats Républicains conservateurs à la Présidence des États-Unis, qui expliquent que Obama, trop « européen » et quasi-socialiste, veut une Amérique où chacun exigerait autant que son voisin, sans considération pour l'effort par lui fourni. Autrement dit, la morale de l'histoire racontée en annexe est que la redistribution prônée et parfois mise en œuvre par ces démagogues encourage la paresse et produit sa conséquence : la misère.
De quoi s'agit-il dans l'expérience présentée ? Voici une classe de Lycée où l'on égalise les notes obtenues par les élèves en remplaçant chaque note individuelle par la moyenne des notes du groupe, en sorte que toute motivation au travail disparaît et que la conséquence inévitable s'en suit : l'effondrement de la note commune, donc de celle de chacun.
Examinons de plus près cette parabole, en commençant par rester dans le domaine de l'enseignement et des performances scolaires ou intellectuelles. Parmi les jeunes que je connais, notamment l'adolescent que j'ai été, certains travaillent ou travaillaient, au moins écoutent l'enseignant pour comprendre des fragments du monde, pour savoir comment c'est ailleurs, comment c'était autrefois, comment cela peut être demain, comment on fait un objet, comment fonctionne un corps, une machine, une plante, une famille, une ferme, une usine, une société, que sais-je ; comment se fait-il qu'il y a de belles choses : des bâtiments, des statues, des tableaux ; pas d'abord pour des notes. Tant que les notes apparaissent comme un moyen de savoir si on a acquis la chose enseignée, elles sont bienvenues ; lorsqu'elles perdent cette qualité, elles perdent leur intérêt ; ça a vraiment fonctionné de cette manière pour moi et pour d'autres. Sinon, il suffit parfois de copier, de lécher les bottes, d'anticiper le contrôle ; parfois ça marche. Je résume : l'argumentation prend pour hypothèse que les élèves sont des imbéciles qui écoutent pour avoir de bonnes notes ou au moins des notes suffisantes pour éviter tout embêtement. Il ignore que l'on puisse vouloir apprendre pour savoir. Il ignore aussi que l'on puisse être indifférent aux notes, bonnes ou mauvaises, voire être ou faire semblant d'être fier d'appartenir à la confrérie du radiateur ou à l'aristocratie des surdoués indifférents aux notes.
Sans entrer dans la science de la connaissance, chacun sait que nos capacités intellectuelles viennent de trois sources ou dépendent de trois facteurs : des facteurs génétiques et biologiques, la culture transmise par les environnements non scolaire et scolaire, enfin le travail ou l'effort personnels fournis pour comprendre, apprendre, s'entraîner. Les performances mesurées par les notes, en gros, ne filtrent pas ces sources et en acceptent la synthèse réalisée en et par chacun : si seul l'électroencéphalogramme plat est sans espoir, on sait que nous ne partons pas égaux dans la course scolaire, ne fût-ce que par l'image de soi et de ses avenirs possibles. Au moins lorsque nous profitons du contenu de la tête des copains et des copines, en recevant leurs signaux verbaux ou non et notamment leurs interrogations, le transfert  de connaissances n'appauvrit pas sa source, celui qui explique ne s'abêtit pas ; sans recours à la moyenne arithmétique, il y a dans une classe des mécanismes de partage de la connaissance, et les notes peuvent servir aussi à constater des caractères partagés, collectifs, pas seulement à trier.
Mais, me direz-vous, comparaison n'est pas raison : ce que vise la parabole c'est la rémunération du travail, dont la note n'est qu'un équivalent métaphorique. Effectuons donc la transformation. Le socialisme serait cette société pseudo-idéale où les revenus seraient égalisés -au rouleau compresseur- ; si l'on parle du « socialisme réel », historique, que je connais un peu moins mal que d'autres ayant travaillé à Leningrad, les revenus n'y étaient pas du tout égalitaires ; certes pas répartis de manière optimale, ni comme en France, mais pas égalitaires, pas du tout. Distinguons le travail dont on reçoit directement le fruit de celui que l'on fait pour d'autres contre rémunération. Le travail que l'on fait directement pour soi ou ses proches existe encore : le travail domestique, le travail pour les enfants et quelques autres peu autonomes par l'âge ou quelque handicap ; le bricolage pour aménager sa maison, la micro-agriculture vivrière, l'entraide pour les courses, l'informatique, le taxi pour les enfants, l'auto-formation. Ce travail là n'est pas marginal, du moins pas pour tout le monde ; quand on est épuisé le soir, ce n'est pas toujours à cause du patron ; sans parler des indépendants, qui ne sont pas tous avocats ou médecins, mais aussi petits commerçants, artisans, cultivateurs, infirmiers et quelques intellectuels ou artistes. Pour tous ces travaux, la différence entre le travail bâclé et le travail bien fait est directement expérimenté : le retour d'expérience, le feed-back est là : la soupe est bonne ou ne l'est guère.
Mais venons en à la cible de la parabole : le travail salarié. D'abord, contrairement à ce que croient ceux qui ne l'ont pas lu, Monsieur Karl Marx (une des sources de l'idée de socialisme, pas la seule) n'a pas voulu salarier tout le monde ; il a au contraire critiqué le salariat comme coupant le travailleur de son travail, par l'échange du fruit du travail contre un salaire servant à entretenir la capacité et le besoin de travailler et de vendre cette capacité, justement. Certes, cet auteur n'avait pas tout compris ; mais croire qu'il voulait transformer tout le monde en des sortes de fonctionnaires est un contre-sens. Les « socialistes » d'aujourd'hui – sauf Jean-Luc Mélenchon peut-être – n'ont plus Marx en tête ; le jour d'une relecture critique, disons « mature », viendra peut-être et ne sera peut-être pas une perte de temps, sauf bien sûr en cas de relecture « religieuse ».
Il faut dire la vérité : nous, les êtres humains, que nous soyons ordinaires ou savants, nous n'avons pas trouvé l'indicateur indiscutable pour mesurer la juste valeur du travail : la quantité - le nombre d'heures, y compris en intégrant celles qui sont stockées dans les outils ou notre formation – n'est pas une bonne mesure : comment pondérer leur « qualité » ? Comment considérer comme égales l'heure de travail d'un enseignant, celle d'un trader, celle d'un chercheur, celle d'un tourneur, celle d'un employé de banque front-office (recevant les clients), celle d'un électronicien, celle d'un cultivateur, celle d'un caissier de super-marché ? Ridicule, n'est-ce pas ? Pas de problème, le marché répond à la question, en l'occurrence le marché du travail. Ben voyons. L'équilibre entre l'offre et la demande. Le marché bien (in)formé. Tant qu'il y a des gens prêts à travailler pour moins cher, on peut baisser les salaires. Tant qu'on ne trouve pas le « créatif » qui va créer le produit coqueluche, on peut proposer plus – pour un moment : joueur de foot, symbole sexuel, trader, manager, concepteur de produit, on est prêts à payer plus (on : nous les patrons ou nous les actionnaires). On sait maintenant (on : les économistes dignes de ce nom) que l'information des acteurs du marché est le plus souvent incomplète ou inadéquate, que l'équilibre n'est jamais atteint durablement – on ne fait que le traverser fugitivement -, on ne peut accepter les salaires à un euro de l'heure (on : la société européenne), on est choqués par les revenus à un million d'euros par mois. On sait ou on ressent tous la nécessité de mettre des bornes, en haut et en bas. On comprend surtout que « le marché » n'est autre que la résultante des comportements de ceux qui achètent et de ceux qui vendent, y compris lorsqu'il s'agit du travail, compte tenu de leurs rapports de force sociaux et économiques : on a parfois quelques pudeurs, quelques effarements, quelques règles à respecter ou à tenter de contourner. S'il suffit de préparer soigneusement sa délocalisation vers le Vietnam - ce n'est pas si facile – parce que ces gens là acceptent de travailler pour quelques dizaines de centimes de l'heure et ne sont pas particulièrement maladroits ni débiles, alors merci les dirigeants vietnamiens, merci le marché, merci les actionnaires, merci les décideurs. On sait aussi qu'il ne suffit pas de décréter : mettons le seuil bas à la moitié du revenu médian (pour causer comme un technocrate) pour que ça marche.
Et puis il existe des mécanismes de transfert de valeur dans le capitalisme, non ? On crée de la valeur avec du travail immédiat et du travail transformé en outils et autres connaissances : en capital. Il n'existe pas d'équivalent dans le travail scolaire, ou du moins le capital sur lequel on construit n'est pas explicitement possédé par un tiers. Dans l'économie, le rapport entre l'importance de ces deux sources est très variable : les logiciels libres sont produits quasiment sans capital, la construction d'une voiture consomme aujourd'hui une trentaine d'heures de travail au constructeur, essayez sans capital de faire une voiture en moins d'une semaine. Un berger utilise la nature, un capital (presque) non marchand, un maraîcher utilise des serres, c'est différent. Il est clairement légitime de rémunérer le capital. Cela n'a guère de sens d'émettre des règles du genre : un tiers de la valeur ajoutée pour les travailleurs, un tiers pour les actionnaires, un tiers pour investir ; ou du moins ce genre de ratios n'a de sens que eu égard à l'intensité en capital du système productif. Les chiffres magiques ne sont pas des constantes de la nature, ni fournis par un Dieu tout puissant. En revanche, on peut légitimement considérer que le capital est aussi le fruit du travail des générations passées et que le transférer d'un usage productif ici à un usage productif – ou non – là bas pose question. On peut aussi constater que le vulgum pecus vit dans un monde économique linéaire (grossièrement, pour gagner 10% de plus, il doit travailler 10% de plus), alors que tout le jeu des patrons et autres financiers consiste à faire mieux que le linéaire : plutôt du coté de l'exponentielle (qui croît plus vite qu'une droite) que de la racine carrée (qui croît moins vite qu'une droite) ; et la langue de la finance emploie abondamment la notion de levier : gagner beaucoup en plaçant peu, grâce à divers leviers. En fin de compte, le partage de la valeur entre le travail et le capital n'est pas nécessairement naturel et juste et notre parabole omet, bien sûr, cet aspect. Pour faire simple, nous n'imaginons pas d'Économie sans rémunération du capital, mais nous nous interrogeons sur la légitimité de l'allocation de l'essentiel du pouvoir de décision aux détenteurs de la finance. Sous cet angle, la parabole est non seulement misérable mais trompeuse lorsqu'elle affirme implicitement ou explicitement le caractère naturel, évident et légitime de tout revenu primaire, par contraste avec le caractère illégitime, pervers et contre-productif de toute redistribution.
Bon, alors, on sait quoi, et on fait quoi ? Ben voilà : on n'a pas la connaissance théorique de la « vraie valeur » du travail. Mais on sait deux ou trois choses : si on ne glande rien, on n'aura rien (on : les travailleurs, pas les rentiers ni ceux qui organisent les délocalisations, enfin tant qu'il reste quelque-chose à délocaliser) ; si on se fatigue mais en laissant fonctionner le marché sans entraves, avec des petits hommes (et des femmes) riches en mélanine (ça veut dire « de couleur ») se contentant d'une paire d'euros par jour ou d'autres, tout à fait ingénieurs et même parfois ingénieux se contentant d'une paire de dizaines d'euros par jour, il n'y aura plus chez nous que ceux qui savent bénéficier du travail délocalisé pour conserver un pouvoir d'achat, les autres pourront travailler dans le tourisme ou aller chercher pitance ailleurs ; ça s'est déjà vu, en Irlande par exemple ; ça peut se produire chez nous.
En tous cas une chose est sûre : payer tout le monde à la valeur moyenne de l'heure n'est pas envisagé, ne fût-ce que parce qu'on ne la connaît pas, cette valeur moyenne, sauf à faire une confiance en effet peu durable en l'arithmétique. Nous, les socialistes français, sommes d'accord, comme tout le monde, pour mieux payer le travail bien fait que le travail médiocre, pour filtrer le travail pourri, par le contrôle qualité, par la formation et si besoin la mutation des incapables vers des tâches moins cruciales. Mais nous savons aussi qu'avant la redistribution, il y a la distribution : pour schématiser, si un ingénieur gagne deux ou trois fois plus qu'un ouvrier, intuitivement, on n'est pas très choqué ; si le ratio devient cinquante, on se gratte la tête. On pourrait parler du rapport entre les rémunérations d'un professeur des Écoles et celles d'un prof de fac. Aucune constante de la nature ne nous dit où est le juste ratio ; ce que l'on constate maintenant, c'est que les revenus des travailleurs qualifiés se rapprochent souvent – vers le bas – de ceux du travailleur moins qualifié, alors que les revenus des dirigeants, des actionnaires, de ceux qui organisent la « création de valeur » qui est généralement du transfert de valeur des travailleurs aux actionnaires (des salaires aux dividendes) croissent et parfois explosent. Les produits de luxe, l'art spéculatif se portent bien. Autrement dit, la « dynamique » entre les hauts et les bas revenus, la torsion entre les salaires des gestionnaires des intérêts dominants et ceux, par exemple, des chercheurs qui tentent de fournir de nouveaux moyens de comprendre et de faire à la collectivité, les deux ayant besoin de compétences longues et difficiles à obtenir, ces indicateurs évoluent dans le sens de l'intérêt des financiers, pour faire court. Cela n'est pas l'inéluctable « nouveau sens de l'histoire ». Nous ne sommes plus très sûrs qu'il y en ait un, sens de l'histoire ; nous pensons en revanche que, au delà de leurs libertés individuelles, les hommes sont collectivement libres à l'intérieur des lois de la nature, lesquelles ne déterminent que très partiellement les « lois » économiques, le reste étant affaire de comportements partagés, parfois construits et acceptés de plus ou moins bon cœur. Il ne tient qu'à nous de maîtriser le rapport entre le revenu d'un producteur très qualifié et celui d'un autre moins qualifié. Et même lorsque la production est mesurable à l'instant T (en nombre de plants de riz repiqués par jour, par exemple, ou en nombre de séquences ADN élucidées), peut-être convient-il de modérer le rapport des revenus, parce que cette productivité va varier avec l'âge et l'état des vertèbres et que celle dont les vertèbres commencent à coincer a encore le droit de manger. La bonne question n'est donc pas celle de la redistribution mais celle de la distribution. Et la redistribution ne peut et ne doit corriger que marginalement la distribution : en gros, que l'on ne laisse pas crever de froid ou de faim ceux qui ne peuvent pas (ou pas assez) produire eux-même, pour cause d'âge (areuh ou agheuh), de maladie, de handicap. Pour moi (ce n'est pas dans le programme du PS, du moins pas aujourd'hui, mais on en cause parfois), la société idéale, du point de vue du travail, est celle où on ne travaille pas seulement pour gagner sa croûte, mais aussi pour produire les biens ou services que l'on estime utiles, parce qu'on le sait, parce qu'on le veut, pas parce que la publicité a « créé » la demande. Cela ne signifie pas la survie indéfinie de producteurs n'alimentant que des stocks. Alors que la social-démocratie s'est beaucoup occupée classiquement de redistribution, la tendance maintenant est de se poser la question de la production et de la distribution primaire, en permettant la construction de collectivités de travail organisées autrement que sur la base du pouvoir sans partage des actionnaires ; ne fût-ce que pour qu'elles survivent comme producteurs, ces collectivités. Contrairement aux apparences, cette histoire là ne fait que commencer et cette démocratie là est en enfance. C'est d'autant plus passionnant. Être en accord avec ce pour quoi (et ceux pour qui) on travaille fonctionne aussi comme motivation à (bien) travailler. Conquérir, parfois reconquérir, le contrôle en commun, à plusieurs niveaux, de règles contribuant à la maîtrise de l'Économie et de la distribution de la valeur produite – plus que sa redistribution – est une nécessité, délicate à concevoir et à mettre en œuvre, mais qui peut croire que l'avenir sera facile ?
En fait, qu'il s'agisse d'une personne, d'une organisation, d'une société, d'un « système », on ne critique jamais d'une chose que ce que l'on en comprend. La critique qui suit du « socialisme » ne parle pas de celui qui nous intéresse. Et elle est fondée sur une fausse prémisse : le caractère naturel de la distribution primaire. Elle fait semblant de croire que tous les agents économiques sont libres et égaux, comme des lycéens idéaux.

Annexe : l'argumentaire anti-paresse

Petite leçon de « socialisme »,
Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer, à l'exception d'une année, où ce fut la classe entière qui a connu l'échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme était une idéologie qui fonctionnait, et que personne n'était ni pauvre ni riche ! Un système égalitaire parfait.
Le professeur dit alors :
"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera en tête avec de très bonnes notes."
Après le premier contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui, eux, étaient ravis.
A l'approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins travailler. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n'était satisfait ...
Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais, alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux, dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car, quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important, tandis que, si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir. Les choses sont aussi simples que çà.
Voici un petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses : "Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. "Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler "pour le produire sans en tirer profit. "Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres. "
Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant."
Dr. Adrian Rogers, 1931
N'est-ce pas malheureusement l'état d'esprit d'une grande partie de nos concitoyens ?

1 commentaire:

BERNARD a dit…

Je crois qu'une réponse plus sobre peut être faite à ce docteur Rogers et à sa stupide métaphore. Rappelons nous que quelques années après 1931 le président Roosevelt imposa les grandes fortunes américaines à 90%... C'est peut-être que la situation le nécessitait, hier comme aujourd'hui ? La guerre économique est depuis longtemps déclarée ! Voulons nous la gagner ? Et puis enfin qui peut croire que la caissière d'Auchan est paresseuse et Liliane Bettancourt ou Carla Bruni courageuses ? ... Pas moi et j'espère bien pas une grande partie de nos concitoyens !